Bataille de France

 

 

 

 

Dans la nuit du 27/28 août 1939:

L’ordre est donné de gagner les terrains de campagne.
Les avions décollent le 28 au matin pour rejoindre leurs terrains désignés.

le 3 septembre 1939 à midi la France adresse son ultimatum à l’Allemagne par laquelle

elle exige l’évacuation de ces troupes de la Pologne.
A 17h 30 l’ultimatum français expire, et entre en guerre à son tour.


Situation de l’armée de l’air au 4 septembre 1939.

la situation de la chasse est bien préoccupante, mais moins critique que les unités
De bombardement ou d’observation ou de reconnaissance.
Certain avions se révèlent même impropre aux missions de guerre.

L’aviation de chasse se repose sur deux types d’appareils principaux.
le Morane Saulnier MS 406, le plus important sur le plan numérique, 72% du parc( 347)
Et le Curtiss H 75 importé quelques mois avant des États-Unis.
Certain GC sont encore équipé de D.510 ou de D.501.
Mais la relève ce fait attendre, la construction en série du D.520 viens tout juste de commencer.

Du 4 septembre 1939 au 9 mai 1940. ( la drôle de guerre)

Bien que la France et la Grande Bretagne aient déclaré la guerre à l’Allemagne, il y a une longue période
d’observation et d’attente pour l’armée de terre, <ni guerre ni paix>
pour l’armée de l’air, cela n’en va pas de même, laquelle effectuera de nombreuse missions,
Avant l’offensive allemande du 10 mai 1940.

Quelques chiffres sur cette période, sous réserve, nommé par les historiens( la Drôle de Guerre.
La chasse effectuera 9358 sorties et la reconnaissance/observation/lancer de tracts 1906 sorties,
Et il y a eu 72 victoires homologuées par l’aviation française.

Les pertes de l’armée de l’air imputable à l’ennemi.

Les avions: 93 chasseurs/avions d’observations/reconnaissance seront perdus:
Pilotes et membres d’équipages: 82 tués, 25 prisonniers et 31 blessés.


Le groupe de chasse GC I/4

Il à été équipé de Curtiss H-75, fin d’avril 1939.
Et possède vingt six H 75 A1, à la date du 4 septembre 1939.

Terrains du GC I/4 pendant cette période

27 août 1939

Wez-Thuisy

11 novembre 1939

Norren-Fontes

1 janvier 1940

Dunkerque-Mardyck

2 mai 1940

Wez-Thuisy

 

victoires période de la drôle de guerre: Tableau des victoires et pertes

Fait des victoires homologuées:

extrait de l’ouvrage de ADJ DENIS Albin
(historique du EC 1/3 NAVARRE)


Fait du 25/09/39:

Deux patrouilles sont chargées d’une mission de protection dans le secteur BERGZABERN BUCHELBERG sur le BIENWALD.
La patrouille basse (4000m) est composée des ADC VERRY (chef de patrouille), SGC HOTELLIER et SGC CARTIER ; la haute (5000m),
Des CNE O’BYRNE (chef de patrouille), CNE DELFINO, et SGT DEBETHUNE. Le dispositif haut est assuré par trois H-75 du GC II/4 des CNE
CLAUDE, SLT BAPTIZET et ADJ TESSERAUD. Six Messerschmitt Me 109 attaquent par trois, la patrouille du CNE O’BYRNE.
L’affrontement tourne au combat tournoyant avec dégagement en piqué. La patrouille basse est attaquée à son tour. L’ADC VERRY tire sur un
Des adversaires et le touche. Il suit jusqu’au au sol, le voit sortir son train et s’écraser peu après. Un autre Me 109 en profite pour attaquer
Le Français mais emporté par sa vitesse, le dépasse et devient une cible idéale pour VERRY qui lui lâche une rafale bien ajustée. Les deux
Chasseurs se sont écrasés à proximité du massif forestier du BIENWALD. Trois autres Me 109 s’en prennent à la patrouille haute, la
Confrontation tourne à l’affrontement individuel. L’ADC VERRY, encore lui dégage le CNE O’BYRNE d’un Me 109 particulièrement redoutable.
Les adversaire se séparent sans autres résultats. L’ADC VERRY voit homologuer les deux premières victoires du GC I/4.

Fait du 22/11/39:

Pendant une patrouille, les LTT HIRSCHAUER et WEISS repèrent un Heinkel He 111 (5j + FA) isolé, volant à 7500m au-dessus de MARCK et se dirigeant
Vers les côtes anglaises. L’avion allemand du STAB/KG 4 basé à QUACKENBRUCK va presque aussi vite que les chasseurs, la poursuite est longue. C’est
Au bout de dix sept minutes que les Français peuvent enfin le rattraper et l’attaquer par l’arrière. Le LTT HIRSCHAUER tire à 500m puis s’efface pour
Laisser le LTT WEISS continuer le travail de destruction. Le moteur droit touché, l’Allemand ralentit et est attaqué cette fois à 200M. ralentissant encore
Plus, c’est à 50m que les chasseurs ajustent leurs tirs. Les membres d’équipage sautent en parachute au-dessus de GRAVELINES, seul le pilote
Demeure à bord de son avion gravement endommagé aux gouvernails de profondeur et de direction, les moteurs étant réduits. Le He 111 se pose sur
Le ventre à WEVELGEM (Belgique). Le pilote est indemne mais ces trois équipiers, qui ont sautés au-dessus de GRAVELINES, se sont noyés. La victoire
Sera homologué aux deux pilotes français. 

Du 10 mai 1940 à l'armistice du 22 juin 1940,

Terrains du GC I/4 pendant cette période

10 mai 1940

Dunkerque-Mardyck

21 mai 1940

Villacoublay

1 juin 1940

Evreux-Fauville

10 juin 1940

Droisy-Nonencourt

11 juin 1940

Chartres

13 juin 1940

Châteauroux-la Martinerie

16 juin 1940

Châteauroux-la champenoise

17 juin 1940

Perpignan-la salanque

18 juin 1940

Oran-la Sénia (Alg)

22 juin 1940

Meknès (Mar)

 

L'Allemagne lance son offensive le 10 mai 1940.

Situation de l’armée de l’air
l’aviation française à comblé une partie de son déficit en avions modernes,
et au 9 mai 1940 elle dispose de 792 chasseurs contre 480 le 3 septembre 1939.
Il y a encore 412 M.S 406 soit 52 % du parc, et ainsi 126 Curtiss H-75, 57 D.520 et 197 Bloch 151et 152.
les premiers Curtiss H-75 A3 on été pris en cours de compte durant le printemps, ils sont légèrement plus puissant (moteur).

Terrains du GC I/4 pendant cette période :
Les faits des victoires homologuées, ou probable : Tableau des victoires et pertes

extrait de l’ouvrage de ADJ DENIS Albin (historique du EC 1/3 NAVARRE)

Fait du 1O/05/40:

Une patrouille composée par les ADJ HOTELLIER, SGT JOIRE, SGT BOMPAIN décolle sur alerte à 4H10 et rejoins vers 5500 m un He 111 au dessus du terrain.
Le SGT JOIRE l’attaque le premier dans le secteur l’arrière. Son assaut permet à ses coéquipiers de rejoindre le bombardier et de le prendre en sandwich. L’appareil est touché par les trois chasseurs qui ne lui laisse aucune espoir de fuite. Deux hommes d’équipage préfèrent sauter,
leur avion étant pris par un orage de balles. les mitrailleurs du He 111 continues de riposter avec l’énergie du désespoir. Le pilote réussira a poser son engin train rentré près de NEUFCHATEAU. De retour au terrain, les mécaniciens constatent que le Curtiss du SGT JOIRE à littéralement été criblé de projectiles.

Fait du 1O/05/40:

A 5H15, la patrouille de la 1er escadrille des SLT VERRY, SGC BES et SGT LACROIX attaque quatre DO 17. la cible est le dernier bombardier de la formation. Le SLT VERRY, pourtant placé en position idéale dans un angle mort, ne peut tirer le moindre projectiles, victime d’une panne électrique. Pendant ce temps, ses deux ailiers se sont concentrés sur un autre Do 17 en compagnie d’une patrouille du GC II/5, après trois passes le bombardier pique vers le sol et s’écrase à l’Ouest de la trouée d’ARGONNE. Le SGC BES et SGT LACROIX ont tiré chacun 600 cartouches. Cette victoire est homologuée en collaboration avec le GC II/5.

Fait du 11/05/40:

Le 11 mai, décollage de tous les avions disponibles pour dégager une colonne française bloquée depuis deux heures sur la route ANVERS-BREDA
Par un violent bombardement aérien. Le GC I/4 lance quatre patrouille soit 26 avions. La 1er Escadrille assure une double (6 H-75), à 1200 m, Sous le commandement du LTT d’ALENCON et une triple (9 H-75), à 2000 m, sous le commandement du CDT HERTAUT.

La 2ème Escadrille, une double (6 H-75), à 1500 m, commandé par le CNE BARBIER et une autre (6 H-75), à 2000 m, dirigé par le SLT VERRY.
La visibilité est bonne avec seulement une couche de cumulus à 1500 m. en arrivant dans la région d’ANVERS, les chasseurs français engagent les bombardiers Dornier 17 et Heinkel 111 qui bloquent nos forces au sol. La patrouille haute (6 H-75) des SLT VERRY et du CNE DELFINO
aperçoit six Dornier 17 qui s’éclipse dans les nuages. L’escorte de chasse des Me 109 arrive à la rescousse et c’est bientôt le corps à corps.
Le SGC DEBETHUNE (H-75 N°77) abat un Me 109 mais dans l’affrontement il est blessé à la cuisse par un autre Me 109. il parvient à rentrer malgré sa blessure et les dégâts de son avion. Il est contraint d'effectuer un atterrissage train rentré, une tuyauterie hydraulique ayant été sectionnée par un projectile.

Fait du 11/05/40:

Les neuf H-75 de la patrouille haute du CDT HERTAUT son séparés par l’action des chasseurs allemands. Les trois Curtiss, placé sous les
Ordres du Commandant, se lance à la poursuite d’un He 111 et tombent sur les quatre Me 109 de protection. On ne reverra plus le chef du GC I/4 dont l’avion (H-75 N° 172) est abattu et s’écrase près de ZOERSEL, à 23 KM au Nord-Est d’ANVERS. Le CDT HERTAUT sera retrouvé avec plusieurs balles dans le corps. Ses restes seront inhumés près ZOERSEL. Le CNE GAUTHRIN ne verra son salut qu’en utilisant les nuages pour semer ses poursuivant. les six autres avions de son dispositif assurent la couverture de la zone et attaque un Heinkel 111, qui est mitraillé simultanément ou séparément par huit H-75. le bombardier allemand tombe dans la forêt près de HALLE.
Ce bombardier sera homologué au LTT HIRSCHAUER, CNE DELFINO, CNE GAUTHRIN, LTT GUILLAUME, ADC KESSE, ADJ FEUILLAT, LTT MEYZONNIER, LTT DE MONTRAVEL.

Fait du 11/05/40:

De son côté, la patrouille double (6 H-75) du CNE BARBIER et de l’ADC KESSE, tombe sur les Me 109E. l’ADC KESSE s’en prend à un Me 109 qu’il abat en quelques rafales. Dans la mêlée qui suit, le CNE BARBIER est légèrement blessé au-dessus l’œil par une balle tirée plein travers par un Me 109 et doit rompre le combat pour rentrer au terrain, accompagné par l’ADC KESSE en protection. Ils réussiront à revenir malgré une attaque des Me 109 sur le trajet. Les quatre pilotes de leur patrouille contribuent à abattre un He 111.

Fait du 11/05/40:

La deuxième patrouille double (6 H-75) du LTT d’ALENCON et SGC CUCUMEL, tente de rattraper un Do 17. c’est deux patrouilles doubles de Me 109 qui leur tombe dessus. Un des chasseurs ennemis est pris pour cible par le SGC CUCUMEL. Quelques rafales suffisent à ce valeureux pilote pour augmenter son tableau de chasse. Le même pilote attaque encore un He 111 et remporte sa deuxième victoire de la journée. Les deux avions ennemis sont tombés dans la région d’ANVERS.

Fait du 13/05/40:

Vers 18 heures, c’est un dispositif de neuf avions qui décolle pour intercepter les bombardiers ennemis de la zone de ROSENTHAL à BRECHT, la patrouille composée de l’ADJ HOTELLIER, du LTT WEISS et du SGT JOIRE attaque deux He 111 mais subit la riposte de neuf 109 Me. Malgré cette chasse adverse mordante, l’ADJ HOTELLIER et le LTT WEISS rattrape un He 111 et l’abattent sur le secteur Nord-ouest de ROSENTHAL. Une série de combat va opposer les patrouilles du CNE DELFINO et du LTT HIRSCHAUER à la chasse allemande, un Me 109 est descendu par le LTT HIRSCHAUER. L’appareil adverse s’écrase près d’OSTENDE. Un autre Me 109 est attaqué et probablement abattu par le CNE DELFINO. L’avion à disparu dans le secteur de ROSENDAEL. 

Fait du 16/05/40:

A 9H30, trois H-75 du groupe décollent sur alerte pour intercepter les bombardiers allemands qui harcèlent les bateaux au large d’OSTENDE.
Une patrouille de trois Curtiss patrouille au-dessus du canal situé entre BELEVAND et WALCHEREN. Le CNE BARBIER engage un HS 126, tire 200 coups et neutralise le mitrailleur arrière. L’avion, visiblement touché, pique vers BELEVAND.

Fait du 17/05/40:

Le groupe I/4 se voit confier la protection des actions effectuées par l’aéronautique navale sur WALCHEREN et en particulier la couverture des bombardiers en piqué Vought 156F et Loire Nieuport 401.
Plusieurs dispositif dense se relayeront au-dessus du secteur à protéger. D’abord, de 5H00 à 5h30, avec un premier groupe de huit H-75, cette mission permet au SGT JOIRE d’attaquer un He 111. le bombardier ennemi touché tombe à 500 mètres de la mer, au Nord Ouest de BAARLAND.
Après un combat tournoyant très âpres , le LTT GUILLAUME harcèle un Me 109 qui cherche à s’enfuir en rase-mottes. Le chasseur ennemi vole à 50 mètres d’altitude et cherche à semer le H-75 qui le rattrape. Finalement, son pilote abandonne et se pose train sorti sur l’île de DUVALAND. Le H-75 du LTT GUILLAUME aura tiré 346 coups avec ses quatre mitrailleuses.
La patrouille après cinq accrochages, se reforme et après cinq minutes de vol est à nouveau attaqué par les Me 109. l’ADJ HOTELIER descend un Me 109 qui s’abat au Nord-Ouest de GOES en BEVELAND.
Le SGT JOIRE, quant à lui mitraille un presque de face. Il aperçoit très nettement les impacts de ses coups sur le capot adverse. le Me 109, désemparé, tombe dans la région de WALCHEREN, à deux kilomètres de ARNEWINDEN. Pour cette dernière mission, il faut rajouter une victoire collective sur un pilote de Me 109 qui pose son avion dans les lignes alliées Près d’ANVERS. Il racontera plus tard avoir tellement été harcelé par les chasseurs français et ne sachant plus que faire, à préféré
Se poser au plus près. L’avion sera homologué aux pilotes suivants. LTT HIRSCHAUER, LTT GUILLAUME, LTT STIQUEL, ADC BES, ADJ HOTELLIER, SGT JOIRE, SGT BOMPAIN, SGT CARTIER et SGT COLLART.

Fait du 20/05/40:

A 17H00 le 20, le groupe assure sa première mission à partir du terrain de VILLACOUBLAY. Il s’agit cette fois d’assurer la protection d’une patrouille de Bloch 152 (9 avions) dans la région de PERONNES-HAM. Cette tache est accomplie par les Curtiss pilotés par le CNE BARBIER, le
LTT MEYZONNIER, le SGT MILBEAU, l’ADJ DAGBERT et le SGT FORZY. A 17H30, trois Me 109 les attaquent sans trop insister, il n’y pas de dégâts à signaler. A 17H40, c’est cette fois six Me 109 qui s’élancent à l’assaut du dispositif du I/4. Au cours de cet engagement, le Curtiss H-75 (N°86) du SGT FORZY est talonné par un Me 109. l’ADJ DAGBERT et du SLT MILBEAU tente de le dégager de cette mauvaise passe. Malheureusement, le H-75 endommagé pique brusquement vers le sol. Ses camarades le perdent de vue dans le secteur de PERONNE. Le SGT FORZY blessé, ne peut rentrer et doit poser son chasseur. Il est capturé par l’ennemi qui occupe la zone d’atterrissage de l’avion. Au cours de cet accrochage, un Me 109e est endommagé mais faute de témoin et de possibilité de retrouver l’avion, il ne sera pas homologué aux pilotes du I/4.

Fait du 22/05/40:

La couverture du secteur ARRAS-BAPAUME est confiée aux groupes III/7, III/1 et I/4. la mission du I/4 est assurée par neuf H-75 et consiste en la protection de neuf MS 406 au-dessus du secteur BAPAUME-CAMBRAI-MARQUION-ERVILLIERS. Le LTT DE MONTRAVEL (H-75 N° 107) victime d’une panne électrique rendant tout tir impossible, doit rebrousser chemin. La patrouille de l’ADJ HOTELLIER rattrape un Do 17 près d’ARRAS. L’adjudant, plein arrière et légèrement au-dessus, ouvre le feu et endommage le moteur gauche qui fume. Le mitrailleur du secteur arrière, probablement touché au début de l’attaque, ne riposte pas. Le SGT JOIRE engage à son tour et termine le travail de son chef de patrouille. Le bombardier, complètement désemparé, s’écrase près du canal de la Somme à la SCARPE, dans la région de MARCOING ( Est de CAMBRAI.

Fait du 22/05/40:

La couverture du secteur ARRAS-BAPAUME est confiée aux groupes III/7, III/1 et I/4. la mission du I/4 est assurée par neuf H-75 et consiste en la protection de neuf MS 406 au-dessus du secteur BAPAUME-CAMBRAI-MARQUION-ERVILLIERS. Le LTT DE MONTRAVEL (H-75 N° 107) victime d’une panne électrique rendant tout tir impossible, doit rebrousser chemin. La patrouille de l’ADJ HOTELLIER rattrape un Do 17 près d’ARRAS. L’adjudant, plein arrière et légèrement au-dessus, ouvre le feu et endommage le moteur gauche qui fume. Le mitrailleur du secteur arrière, probablement touché au début de l’attaque, ne riposte pas. Le SGT JOIRE engage à son tour et termine le travail de son chef de patrouille. Le bombardier, complètement désemparé, s’écrase près du canal de la Somme à la SCARPE, dans la région de MARCOING Est de CAMBRAI.

Fait du 26/05/40:

Le 26 mai 1940, une patrouille de protection d’une mission de reconnaissance de deux Potez 63 en mission photo sur ARRAS avec cinq avions
(LTT STIQUEL H-75 N°106, LTT GUILLAUME, SGC BES N°84, ADJ HOTELLIER N°109, LTT WEISS) est effectuée sur la zone de VILLACOUBLAY-PLESSIS
BELLEVILLE-PERONNE BAPAUME-ARRAS- DOUAI-VALENCIENNES ST QUENTIN-LE PLESSIS BELLEVILLE.
Les MS 406, composant la patrouille basse, sont attaqués par des Me 109 à 25 km au Nord-Ouest de PERONNE.
La patrouille de l’ADJ HOTELLIER intervient promptement pour dégager les MS 406 et c’est bientôt la mêlée générale. Voyant un Curtiss pris en chasse par un Me 109 et visiblement touché, le LTT GUILLAUME veut le dégager et se trouve à son tour encadré par une rafale d’obus traceurs. Il vire et engage un combat tournoyant contre ces poursuivants. Un des Me 109 tente de dégager en chandelle et le LTT GUILLAUME le touche. Le pilote saute en parachute. Cet avion tombe au nord-ouest de PERONNE, lui sera homologué. Après regroupement, les Curtiss sont à nouveau attaqués par une quinzaine de Me 109. dans un nouveau combat tournoyant, le LTT GUILLAUME réussit à placer une rafale sur un Me 109 qui passe sur le dos et pique à la verticale toujours suivi du pilote français. Près du sol, le chasseur allemand par en chandelle, amorce un looping mais se fait tirer par le H-75.
Le Me 109 s’écrase au sol dans un terrain marécageux, toujours dans le secteur du Nord-Ouest de PERONNE. C’est le deuxième avion homologué de la journée pour ce pilote.

Fait du 26/05/40:

Ensuite l’ADJ HOTELLIER qui est isolé et doit faire face à plusieurs Me 109. après un échange de rafales, un Me 109 est touché et son pilote évacue son avion en perdition. Ce combat ne sera pas homologué. Peu après, une forte explosion se produit, son avion est touché. La cabine est bientôt envahie par les flammes et la fumée. Le pilote largue la verrière et saute aussitôt sans avoir vu l’avion qui l’avait touché. Il est brûlé aux doigts et au visage et sera capturé par les troupes allemandes et pour finir, le SGC BES qui se trouve opposé à trois Me 109. il en abat un très rapidement (non homologué) et s’attaque au deuxième. Malheureusement c’est le troisième qui touche son H-75. son avion est endommagé au moteur et lui blessé à la jambe gauche. Après son dégagement, il ne reste qu’un Me 109, le deuxième à disparu. Son Pratt & Whitney présentant des faiblesses, il se prépare à poser son avion au plus vite.
Le chasseur adverse, qui le suit toujours, tente plusieurs fois de l’achever. Il se pose, train rentré, dans un champs de blé à un kilomètre du terrain de DOUAI. Son H-75 est criblé de balles. Le pilote est évacué par les allemands sur l’hôpital de CAMBRAI.

Fait du 05/06/40:

Le 5 juin 1940, le matin, une mission de protection de sept bombardiers Bréguet 693 avec deux dispositifs, l’un de neuf H-75 en trois patrouilles (CNE BARBIER, ADJ FEUILLAT, SGT KELLER, ADJ DAGBERT, LTT MEYZONNIER, SLT MILBEAU, LTT d’ALANCON, SLT DE LA TAILLE TRETINVILLE, SGT LEMARE) et l’autre avec six H-75 en deux patrouilles (LTT De MONTRAVEL, SGT COLLART, LTT BURDA, LTT GUILLAUME, LTT WEISS, SGC CARTIER), est menée sur ABBEVILLE. Dés l’arrivée sur la zone, les Bréguet 693 et les patrouilles basses du I/4 sont attaqués par une quinzaine de Me 109. heureusement pour eux, les patrouilles supérieures des LTT DE MONTRAVEL et GUILLAUME surprennent les assaillants et contre attaquent. Un Bréguet 693 voit son salut grâce à l’intervention efficace du SGT LEMARE. Dans la mêlée qui suit, en une demi-heure, sept avions allemands sont abattus. Les Me 109 revendiqués
se détaillent de la manière suivante : un Me 109 est descendu par le CNE BARBIER et le LTT D’ALANCON. Le pilote ennemi est aperçu sautant en parachute au nord-ouest de la Forêt d’EU, son avion s’écrasant dans un champ le long d’une route. Un autre Me 109 descendu en Flammes part le LTT DE MONTRAVEL (H-75 N°257) et le LTT GUILLAUME. Le pilote adverse réussit malgré tout à évacuer son chasseur en perdition qui tombe en forêt d’EU.
Deux Me 109 sont abattus par le l’ADC FEUILLAT sur la zone entre PICQUIGNY et AMIENS. Un autre Me 109 est touché et descend en flammes sous les coups du SLT DE LA TAILLE TRETINVILLE. Un deuxième Me 109 lui sera accordé comme probable. Deux autres pilotes (ADJ DAGBERT, SGT COLLARD) s’en prennent à un Me 109 qui s’écrase au sol sans que le pilote n’évacue son avion. Le dernier Me 109 est lui aussi victime de trois H-75 pilotés par le LTT
BURDA, les SGT COLLARD et KELLER. Tous les avions adverses sont tombés dans une zone comprise entre ABBEVILLE, AMIENS, GRANDVILLIERS et SENARPONT. Malheureusement ce brillant palmarès est endeuillé par la perte du LTT MEYZONNIER qui ne rentre pas. On apprendra après guerre qu’il a succombé lors d’un combat qui l’opposait quatre H-75 à sept Me 109. son corps sera retrouvé dans les débris de son avion à BEAUCAMPS-LE-VIEUX.
L’intervention efficace des Curtiss du groupe à permise aux sept Bréguet 693 d’effectuer le bombardement initialement prévu.

Fait du 06/06/40:
En fin de journée, une mission identique (protection d’un avion d’observation) met en œuvre quinze H-75
( CNE BARBIER, ADC FEUILLAT, SGT KELLER, ADJ DAGBERT, LTT DE MONTRAVEL, SLT MILBEAU, LTT D’ALANCON, SLT DE LA TAILLE TRETINVILLE, SGT LEMARE, LTT GUILLAUME, LTT BURDA, SGT COLLART, LTT WEISS, SGC CARTIER, CLC STRICKA)
sur l’itinéraire CONTY-POIX de PICARDIE AIRAINES PICQUIGNY CORBIE MOREUIL pour la couverture d’un Potez 63-11 de reconnaissance.
Deux pilotes doivent rebrousser chemin sur problèmes mécaniques : le SGC CARTIER, victime d’une panne d’inhalateur au-dessus de GISORS et L’ADC FEUILLAT qui se pose avec une hélice endommagée. Le CNE BARBIER de patrouille basse surprend un Henschel Hs 126 qui passe devant son Curtiss à moins de 50 mètres. Il engage le combat immédiatement suivi du SGT KELLER. Les deux pilotes tirent respectivement 2525 coups et 600 coups contre leur adversaire et le touchent à plusieurs reprise. Le Henschel, qui semble désemparé, pique vers la forêt d’EU obligeant ses assaillants à virer pour se remettre en position de tir. Le pilote allemand profite alors de la manœuvre des Français pour s’éclipser vers PREUSEVILLE.
L’avion est compté comme probable aux deux aviateurs.
D’un autre côte, les douze H-75 restés en couverture du Potez sont pris à parti par la flack. Vingt minutes plus tard, deux Me 109 s ‘en prennent au Potez 63-11 qui est rapidement couvert par une des patrouilles moyennes. Le LTT MILBEAU et l’ADJ DAGBERT attaquent chacun un adversaire et abattent les deux Me 109 E dans les environs de FERRIERE. Au rassemblement, ils surprennent un autre Me 109E que l’ADJ DAGBERT abat au Sud de FERRIERE. Le LTT MILBEAU isolé est attaqué par cinq Me 109E qui se contente de faire chacun une passe et de dégager en piqué.
La bataille aérienne qui fait rage oppose les aviateurs du I/4 à plus de vingt Me 109E. le LTT GUILLAUME augmente son tableau de chasse avec un Me 109 sûr et un autre probable.
Le premier tombe au Sud de FERRIERE et le second dans les environs de PICQUIGNY. Le SGT COLLART fait de même avec un Me 109 probable au Nord de PICQUIGNY. Le LTT BURDA et le SGC LEMARE continuent cette longue liste avec un Me 109E sûr chacun qui s’abattent dans le secteur compris entre PICQUIGNY QUEVEAUVILLIERS FERRIERE.
Malheureusement, si les pilotes Français réalisent des prouesses, leur adversaire allemands s’illustrent également.

résumé de la campagne de France pour le GC I/4 :

ils vont obtenir 35 victoires homologuées et 7 probables et perdrons 19 Curtiss H-75, huit pilotes seront tués.